La saboterie Boivin : une tradition familiale l'art des sabots ·
Apparition de la mécanisation ·
Novembre 1918 : annonce de l'armistice, histoire du monument commémoratif des 4 villages, la vie des poilus transmis grâce aux lettres ou aux carnets qu'ils écrivaient (extraits de lettres de Xavier Maisier et carnet de Hyacinthe Masson de Gatey) ·
Défendons nos anciens : quand une tradition glisse et s’efface un peu
Défendons nos anciens : quand une tradition glisse et s’efface un peu
Dans notre village, le repas de Noël des anciens fait partie de ces petites traditions qui composent le patrimoine local : un moment d’attention, de convivialité et de reconnaissance envers celles et ceux qui ont fait vivre Pleure.
Il est donc surprenant de constater que, pour la deuxième année consécutive, ce repas n’a plus lieu en décembre mais est repoussé au mois de janvier, en raison de l’indisponibilité de la salle des fêtes. Ce décalage répété conduit à une situation particulière : sur une année civile entière, il n’y a finalement plus eu de repas de Noël pour les anciens. La tradition, déplacée d’une année sur l’autre, finit par perdre une partie de son sens.
Ce glissement est d’autant plus dommageable qu’il s’ajoute à d’autres modifications récentes : – le repas gratuit autrefois proposé dès 70 ans n’est désormais accessible qu’à partir de 72 ans ; – le repas des anciens combattants, autrefois offert par la mairie, a été supprimé.
Ces évolutions, accumulées, donnent l’impression que des rendez-vous symboliques, pourtant importants pour la vie locale et la considération due à nos aînés, s’éloignent peu à peu de ce qui faisait leur valeur patrimoniale et humaine.